Etude du fonctionnement cardiaque chez l’huître

Objectif :

Observer les effets de l’adrénaline sur le cœur de l’huître et mettre en
évidence le
rôle des bêta-bloquants (ici, nous utiliserons le propranolol, un
des bêta-bloquants le
plus connu).
 

Matériels :

-3 huîtres 
-loupe binoculaire 
-bécher
-couteau
-pinces fines 
-solution d’acétylcholine 
-solution d’adrénaline ; 
-solution de propranolol dissout
 Informations sur le comprimé:    
Propranolol 40 mg
                                                  Laboratoire Rathiopharm
                                                  Chlorydrate de propranolol
                                                  comprimé sécable



Manipulation: 

Tout d’abord nous avons déposé l’huître sur une petite assiette remplie de vermiculites. Puis le professeur a coupé l’huître et nous avons ensuite
repéré le cœur,
qui est situé sur le côté du muscle adducteur postérieur.
Pour cela, nous avons
dégagé très délicatement, à l’aide de pinces fines, la
petite membrane située au-
dessus du cœur afin de distinguer ce dernier
qui est de couleur blanche et repérable
à ses battements lents.
 

Dessin de l’organisation interne de l’huître: 


 

 (image à compléter)

 
Etude de la fréquence cardiaque de l’huître:

        ¤   Mesure de la fréquence cardiaque de l’huître  

Le fonctionnement du cœur de l’huître se traduit par une succession
d’augmentation
et de diminution du volume. Pour évaluer la fréquence
cardiaque, nous avons compté
le nombre d’augmentation ou de diminution
de volume en une minute. 


        ¤   Résultat obtenu

On a compté 14 battements/min qui est la fréquence de contraction du
muscle
cardiaque de l'huître. Nous avons ensuite testé l’action de
l’adrénaline sur la fréquence cardiaque de
l’huître.

        ¤  
Action de l’adrénaline sur la fréquence cardiaque de l’huître

Nous avons déposé 2 à 3 gouttes de solution d’adrénaline. Nous constatons
que la
fréquence cardiaque augmente considérablement. En effet, le
rythme cardiaque passe
de 13 battements/min à 22 battements /min.
On peut donc affirmer que l’adrénaline favorise une augmentation de la
fréquence de
contraction du myocarde.

       ¤   Effet du propranolol sur la fréquence cardiaque de l’huître

Nous avons maintenant déposé le même nombre de gouttes d'une solution de propranolol puis la solution d'adrénaline. Nous avons constaté que la
fréquence
cardiaque diminuait: elle passe de 22 battements/min à 12
battements/min.
On peut donc affirmer que les bêta-bloquants inhibent
l'activité de l'adrénaline
et favorisent une diminution de la fréquence de
contraction du myocarde. 
 

Ce qu'on a démontré grâce à cette expérience:

On a montré que:
- l'adrénaline favorise une accélération du rythme cardiaque
- le bêta-bloquant inhibe l'accélération du rythme cardiaque

Faisons le lien avec le problème cardiaque entraîné par la maladie de Marfan:

¤ L'adrénaline est une hormone produite par les glandes surrénales (se
trouvant au-dessus de chaque rein). Elle exerce son activité dans
le système sympathique, qui est d'augmenter le rythme cardiaque mais aussi une augmentation de l'intensité de contraction du myocarde.

Dans le cadre de la maladie de Marfan qui est une maladie du tissu
conjonctif, les artères sont fragiles, c'est pourquoi elles ne peuvent pas supporter une forte pression artérielle. Pour éviter que les artères "se déchirent", les individus malades prennent des bêta-bloquants.



¤ Les bêta-bloquants qui sont des substances médicamenteuses, exercent
leur activité dans le système sympathique. Ces molécules ont pour rôle de diminuer la fréquence et l'intensité de contraction du myocarde.

Ce sont donc des médicaments très utiles dans le cas de la maladie de Marfan.


Pour savoir comment cela se passe, se référér au schéma intitulé
"Fonctionnement du système sympathique".



Voici la vidéo de notre expérience :

http://www.youtube.com/watch?v=ntBfijR-PU0

 
 



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